jeudi 6 septembre 2012

Babel et nous

Bonjour!

Je prends goût à vous raconter mes petites histoires et j'espère que vous aussi! Aujourd'hui j'aimerais vous parler des langues. Pas de l'organe évidemment, mais de cette petite épine qui se loge dans le pied pour se rappeler à nous, particulièrement à la rentrée: se remettre au néerlandais, à l'anglais, commencer le chinois, bref, s'ouvrir aux autres. Pourquoi repousser? Je l'ai longuement et consciencieusement fait jusqu'à ce qu'une petite perle traverse mon chemin: l'école Call International.

Quand j'ai fait l'agrégation pour pouvoir enseigner à la fin de mes études, je me demandais toujours pourquoi le modèle scolaire avait si peu évolué au fil des décennies. J'ai quand même étudié dans les mêmes livres que ma mère! (et elle ne m'a pas eue jeune). Pourquoi les nouveaux modèles proposés effraient-ils tellement, alors même que nous vivons dans un village monde où il est essentiel à mon sens de repenser l'enseignement en fonction des cultures et des régions? Toujours est-il qu'en Belgique, pour les langues, quelqu'un a osé: Patrick Weber, le manager.

Pour ses cours, il s'est basé sur plusieurs principes: il a commencé par s'enquérir des dernières études sur la mémoire et l'apprentissage, dans le but de les mettre en pratique dans ses formations. Il en a déduit entre autres que le plaisir favorise bien mieux la mémorisation sur le long terme que la contrainte, et  s'attèle à sortir du schéma scolaire classique infantilisant. Il s'est aussi dit qu'une langue ne pouvait s'apprendre seule, sans un bagage culturel, puisqu'elle y est intimement liée. Et il a trouvé des profs super motivés, prêts à suivre des formations régulières et à l'assister dans son projet.

C'était il y a 25 ans. Aujourd'hui, vous retrouverez Call International à Bruxelles mais pas seulement: à Waterloo, à Liège, à Namur, et même à Tournai. Je l'ai testé pendant une semaine et je dois dire que ça s'est avéré amusant et efficace. J'ai particulièrement apprécié le confort du fauteuil et de la table basse, avec la musique en fond. Evidemment c'était fatigant, on n'a pas encore commercialisé le lavage de cerveau à but positif. Mais je suis sortie de là en ayant l'envie d'approfondir, en allant voir les cours de gym ou de photo par exemple qu'on donne en néerlandais à Bruxelles. Pour ne plus gonfler les statistiques des francophones qui ne parlent pas l'autre langue du pays. Pour ajouter ma petite pierre à l'édifice qui parviendra peut-être à nous sortir (un peu) de l'imbroglio politique dans lequel nous moisissons depuis des années.

Si ça vous intéresse, je peux vous envoyer les rapports de recherche de l'école, c'est passionnant et nourrit fort bien le débat. Sinon, tentez l'expérience, contactez-les de ma part! http://www.callinter.com/

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