Cher visiteur bonjour,
Pour des raisons techniques, j'ai une nouvelle adresse de blog: www.madamejesaistout.be
Je vous invite à vous y rendre, vous y retrouverez mes anciens postes ainsi que ceux que je rédigerai à partir d'aujourd'hui.
Merci pour votre intérêt et à bientôt!
Anne-Sophie Dekeyser
Journal d'une attachée de presse. Romans récents, écrits ou audios, psycho, livres de cuisine, activités culturelles, loisirs à Bruxelles mais pas seulement, j'ai l'occasion de connaître un tas de bons plans sympas et j'ai bien l'intention de vous les faire partager!
mercredi 24 octobre 2012
dimanche 21 octobre 2012
Des écrins dans Bruxelles: photos avec supplément d'âme
Cet après-midi j'ai découvert une exposition de jeunes photographes qui vaut le détour. Ils devaient être trois, ils sont finalement quatre à nous proposer leur regard face à la vie, tout simplement. Ambitieux projet, mais vécu avec la simplicité de ceux qui n'ont pas besoin de justifier leur démarche par de vastes théories pour se sentir crédités.
Le lieu choisi déjà: un espace magique, un patio, en plein quartier des Marolles, idéal pour exposer. Un travail ensuite, dont la profondeur ressort justement de l'esprit hautement subjectif qui en est la source, et qui a su donner à des endroits sans issues ou paraissant sans intérêt ce supplément d'âme que le voyageur n'est en général capable de rapporter que dans son coeur. C'est pour moi ce regard qui fait le photographe.
Vous auriez pu voyager à leurs côtés au moment où les photos ont été prises, et ne découvrir la substance de votre escapade qu'en regardant leurs photos a posteriori.
Je vous dis cela parce que j'ai déjà vécu une telle expérience, ce qui m'a permis de concevoir qu'avoir un regard sur les choses que l'on découvre ne se fait pas naturellement, ça s'apprend, et une observation livresque et touristique peut être éminemment différente d'une perception humaine ou artistique.
En visitant l'exposition, jai rencontré Julie de Bellaing, ou plutôt, elle m'a abordée. J'ai compris alors comment elle avait pu lors d'un séjour d'à peine quelques jours à Madagascar, acquérir la confiance de ceux qui sont devenus ses modèles le temps de ces quelques clichés exposés aujourd'hui sur des murs bruxellois.
Souriante et humble, elle me montre ses photos avec ce mélange de passion et d'attente de ma réaction. Elle semble avoir impliqué beaucoup d'affect dans ces photos prises en marge d'un reportage commandé.
On sent une volonté de rendre justice à ces moments vécus et partagés, que ses photos ne soient pas détournées, mais qu'elles puissent au contraire dévoiler cette culture dans sa diversité telle que la photographe l'a découverte.
Et ce, sans tomber dans un misérabilisme pathétique qui ne rendrait pas justice à la dignité et à la joie de ces moments vécus.
Un petit quelque chose qu'on reconnaît également dans un reportage de scènes de vie du même auteur, en Wallonie cette fois, quelque part entre le rire et la nostalgie, le passé et le présent, dont une petite fille serait le lien ténu.
Benoît Theunissen nous livre quant à lui un beau reportage sur Derb Marrakech, plus classique, en couleurs, évoquant les problèmes de ce quartier qui ne bénéficie pas des lumières d'une ville qui ne cesse pourtant de fasciner les Occidentaux. Le photographe à souhaité montrer l'envers du décor, au travers de portraits d'habitants.
D'autres photos de lui, sur le Kosovo cette fois, m'interpellent. Pour transmettre ces images, il a opté pour le noir et blanc, qui est effectivement fort opportun pour rendre cette sensation de profondeur qui règne en ces lieux, en rapport à la souffrance passée, aux déchirures, à ce qu'il y a à reconstruire et à la volonté de le faire, on ne sait.
Un très beau reportage en tout cas, aux points de vue intéressants et intelligents, qui laissent transparaître toute l'hébétude que l'on peut ressentir à débarquer sur un territoire qui, comme Benoît Theunissen le dit si bien, à vécu des épreuves inimaginables pour les jeunes Occidentaux qui n'ont jamais vécu la guerre, alors qu'ils étaient aux portes de notre belle Europe. Les photos de Gaëtan Chekaiban complètent fort bien ce tableau par des portraits et des scènes de vie.
Ridha Ben Hmouda propose quant à lui des triptyques qui obligent à s'y arrêter: on saisit la thématique mais on se demande toujours si les photos ont été prises en même temps ou si elles se sont retrouvées là par hasard, un peu comme la vie en fait, et ces rencontres qui vous changent...
Cette exposition a représenté aussi une belle occasion de me balader dans le quartier des Marolles, toujours si animé le dimanche, surtout par une belle après-midi d'automne. La prochaine fois que j'aurai la nostalgie du jour dominical, je ne manquerai pas de me souvenir de ces impressions, de cette animation et de cette bonne humeur si particulières.
L'exposition Simple Lives a lieu jusque dimanche au 18, rue du Chevreuil à Bruxelles. Entrée libre.
Première photo: Julie de Bellaing. Source: http://www.juliedebellaing.be
Deuxième photo: triptyque de Ridha Ben Hmouda. Source: http://www.ridha.be
Le lieu choisi déjà: un espace magique, un patio, en plein quartier des Marolles, idéal pour exposer. Un travail ensuite, dont la profondeur ressort justement de l'esprit hautement subjectif qui en est la source, et qui a su donner à des endroits sans issues ou paraissant sans intérêt ce supplément d'âme que le voyageur n'est en général capable de rapporter que dans son coeur. C'est pour moi ce regard qui fait le photographe.
Vous auriez pu voyager à leurs côtés au moment où les photos ont été prises, et ne découvrir la substance de votre escapade qu'en regardant leurs photos a posteriori.
Je vous dis cela parce que j'ai déjà vécu une telle expérience, ce qui m'a permis de concevoir qu'avoir un regard sur les choses que l'on découvre ne se fait pas naturellement, ça s'apprend, et une observation livresque et touristique peut être éminemment différente d'une perception humaine ou artistique.
En visitant l'exposition, jai rencontré Julie de Bellaing, ou plutôt, elle m'a abordée. J'ai compris alors comment elle avait pu lors d'un séjour d'à peine quelques jours à Madagascar, acquérir la confiance de ceux qui sont devenus ses modèles le temps de ces quelques clichés exposés aujourd'hui sur des murs bruxellois.
Souriante et humble, elle me montre ses photos avec ce mélange de passion et d'attente de ma réaction. Elle semble avoir impliqué beaucoup d'affect dans ces photos prises en marge d'un reportage commandé.
On sent une volonté de rendre justice à ces moments vécus et partagés, que ses photos ne soient pas détournées, mais qu'elles puissent au contraire dévoiler cette culture dans sa diversité telle que la photographe l'a découverte.
Et ce, sans tomber dans un misérabilisme pathétique qui ne rendrait pas justice à la dignité et à la joie de ces moments vécus.
Un petit quelque chose qu'on reconnaît également dans un reportage de scènes de vie du même auteur, en Wallonie cette fois, quelque part entre le rire et la nostalgie, le passé et le présent, dont une petite fille serait le lien ténu.
Benoît Theunissen nous livre quant à lui un beau reportage sur Derb Marrakech, plus classique, en couleurs, évoquant les problèmes de ce quartier qui ne bénéficie pas des lumières d'une ville qui ne cesse pourtant de fasciner les Occidentaux. Le photographe à souhaité montrer l'envers du décor, au travers de portraits d'habitants.
D'autres photos de lui, sur le Kosovo cette fois, m'interpellent. Pour transmettre ces images, il a opté pour le noir et blanc, qui est effectivement fort opportun pour rendre cette sensation de profondeur qui règne en ces lieux, en rapport à la souffrance passée, aux déchirures, à ce qu'il y a à reconstruire et à la volonté de le faire, on ne sait.
Un très beau reportage en tout cas, aux points de vue intéressants et intelligents, qui laissent transparaître toute l'hébétude que l'on peut ressentir à débarquer sur un territoire qui, comme Benoît Theunissen le dit si bien, à vécu des épreuves inimaginables pour les jeunes Occidentaux qui n'ont jamais vécu la guerre, alors qu'ils étaient aux portes de notre belle Europe. Les photos de Gaëtan Chekaiban complètent fort bien ce tableau par des portraits et des scènes de vie.
Ridha Ben Hmouda propose quant à lui des triptyques qui obligent à s'y arrêter: on saisit la thématique mais on se demande toujours si les photos ont été prises en même temps ou si elles se sont retrouvées là par hasard, un peu comme la vie en fait, et ces rencontres qui vous changent...
Cette exposition a représenté aussi une belle occasion de me balader dans le quartier des Marolles, toujours si animé le dimanche, surtout par une belle après-midi d'automne. La prochaine fois que j'aurai la nostalgie du jour dominical, je ne manquerai pas de me souvenir de ces impressions, de cette animation et de cette bonne humeur si particulières.
L'exposition Simple Lives a lieu jusque dimanche au 18, rue du Chevreuil à Bruxelles. Entrée libre.
Première photo: Julie de Bellaing. Source: http://www.juliedebellaing.be
Deuxième photo: triptyque de Ridha Ben Hmouda. Source: http://www.ridha.be
vendredi 19 octobre 2012
Candidose: et si le corps reprenait ses droits sur l'esprit?
Depuis plus d'un an, je souffrais de maux d'estomac réguliers. La douleur allant crescendo, je me suis finalement décidée à consulter. Une endoscopie et une échographie plus tard, les médecins n'avaient toujours rien trouvé. J'ai donc subi plus ou moins stoïquement l'air condescendant typique de ceux qui masquent leur incompétence en vous assurant que l'origine de vos maux n'est que psychologique et/ou, due au stress, ce qui revient à peu près au même: ils n'ont rien trouvé donc il n'y a rien.
Heureusement, je suis allée voir un diététicien, le Dr Balon-Perin qui a eu la bonne idée de...me faire une prise de sang. Le verdict est tombé: candidose. Il s'agit en gros d'une maladie intestinale due à la prolifération de candidas (bactéries qui se trouvent naturellement dans notre corps), qui provoque des dérèglements divers, générant des carences relativement fortes en minéraux et pouvant par exemple provoquer l'anémie.
Le Dr Balon-Perin, que je recommande fortement par ailleurs pour son subtil alliage de compétence et d'empathie, m'explique qu'il fait des recherches sur cette maladie et sur les problèmes intestinaux depuis des années.
Or, on s'aperçoit de plus en plus que de nombreuses pathologies qu'on supposait d'origine psychologique, trouvent en réalité leur source dans notre ventre.
Apparemment les intestins se forment jusqu'à un an et demi. Dans cette intervalle, si l'enfant subit des dommages, ceux-ci peuvent provoquer des problèmes cérébraux pouvant conduire jusqu'à... l'autisme. Evidemment je ne suis pas biologiste et tout ceci est très vulgarisé mais il me semble que ce sujet dont on parle de plus en plus dans les milieux médicaux méritait d'être plus largement diffusé afin que ceux qui souffrent de problèmes d'origine intestinale puissent directement soigner le mal à la racine (et pas seulement ses symptômes).
Sachant qu'actuellement de plus en plus de personnes souffrent d'allergies alimentaires en tout genre (ou le croient ce qui peut revenir au même), les charlatans se frottent les mains comme l'évoquait "Questions à la Une" hier.
Or, ces allergies ont certes pour une part leur source dans notre alimentation et notre manière de vivre, mais on fait peu de cas du processus biologique qui peut les précéder et semble pourtant essentiel: il arrive que des signes avant coureurs permettent d'éviter une allergie! (La candidose a provoqué chez moi une sensibilité au blé qui serait devenue une allergie si on ne l'avait pas soignée à temps!).
Comment soigne-t-on une candidose?
En plus de la prise de médicaments, en suivant un régime alimentaire sans aliments fermentants. Qu'est-ce? En gros tout ce qu'on mange en Occident: des laitages, du sucre, du pain, de l'alcool, du chou, des oignons. Bref, après le moment de déprime qui a inévitablement suivi ce début de phase de privation, j'ai décidé de changer ma façon d'envisager ce régime forcé:
Site Internet de Body to soul: http://www.bodytosoul.eu/
Bande annonce de Questions à la une: http://www.rtbf.be/tv/actualite/detail_questions-a-la-une-pour-ou-contre-les-vaccins-serons-nous-bientot-tous-allergiques-bande-annonce?id=7856770
Le Dr Balon-Perin consulte à Bruxelles et à Lasne: http://www.lacambre-medicalcenter.com/fr/
Heureusement, je suis allée voir un diététicien, le Dr Balon-Perin qui a eu la bonne idée de...me faire une prise de sang. Le verdict est tombé: candidose. Il s'agit en gros d'une maladie intestinale due à la prolifération de candidas (bactéries qui se trouvent naturellement dans notre corps), qui provoque des dérèglements divers, générant des carences relativement fortes en minéraux et pouvant par exemple provoquer l'anémie.
Le Dr Balon-Perin, que je recommande fortement par ailleurs pour son subtil alliage de compétence et d'empathie, m'explique qu'il fait des recherches sur cette maladie et sur les problèmes intestinaux depuis des années.
Or, on s'aperçoit de plus en plus que de nombreuses pathologies qu'on supposait d'origine psychologique, trouvent en réalité leur source dans notre ventre.
Apparemment les intestins se forment jusqu'à un an et demi. Dans cette intervalle, si l'enfant subit des dommages, ceux-ci peuvent provoquer des problèmes cérébraux pouvant conduire jusqu'à... l'autisme. Evidemment je ne suis pas biologiste et tout ceci est très vulgarisé mais il me semble que ce sujet dont on parle de plus en plus dans les milieux médicaux méritait d'être plus largement diffusé afin que ceux qui souffrent de problèmes d'origine intestinale puissent directement soigner le mal à la racine (et pas seulement ses symptômes).
Sachant qu'actuellement de plus en plus de personnes souffrent d'allergies alimentaires en tout genre (ou le croient ce qui peut revenir au même), les charlatans se frottent les mains comme l'évoquait "Questions à la Une" hier.
Or, ces allergies ont certes pour une part leur source dans notre alimentation et notre manière de vivre, mais on fait peu de cas du processus biologique qui peut les précéder et semble pourtant essentiel: il arrive que des signes avant coureurs permettent d'éviter une allergie! (La candidose a provoqué chez moi une sensibilité au blé qui serait devenue une allergie si on ne l'avait pas soignée à temps!).
Comment soigne-t-on une candidose?
En plus de la prise de médicaments, en suivant un régime alimentaire sans aliments fermentants. Qu'est-ce? En gros tout ce qu'on mange en Occident: des laitages, du sucre, du pain, de l'alcool, du chou, des oignons. Bref, après le moment de déprime qui a inévitablement suivi ce début de phase de privation, j'ai décidé de changer ma façon d'envisager ce régime forcé:
- En achetant un livre de recettes: 4 saisons sans gluten & sans lait (oui, acheté! Je ne travaille pas pour celui-là), qui est fort intéressant et surtout très bien fait pour les profanes comme moi. Par exemple, il y a un lexique de tous ces aliments qui n'existent pas et qui pourtant se retrouvent de plus en plus dans la liste des ingrédients des recettes à la mode comme l'aga agar, la sarriette, l'arrow-root,...
Les recettes, proposées en fonction des saisons, sont relativement simples (pas de liste d'ingrédients et d'étapes de fabrication kilométriques), rapides et le résultat obtenu ne ressemble pas à la miamia habituelle de certains restos slow food (ce qui est quand même rafraîchissant admettons-le: le retour aux sources certes, aux panades de l'enfance bof).
La preuve qu'il est pensé pour faciliter la tâche aux personnes qui ont été jetées dans la cage aux lions sans préparation psychologique et intellectuelle, c'est également le tableau qui présente, par catégorie d'aliments, les différentes préparations qui existent dans le commerce et sont partagées en trois catégories: autorisés-à vérifier-interdits. Très utile quand on ne sait plus très bien ce qui compose certaines préparations (parce qu'on ne s'est jamais posé la question ou qu'on a déclaré forfait devant l'illisibilité des étiquettes)
Ce que j'aime aussi dans ce livre, c'est qu'il présente ses recettes comme s'il s'agissait des plats d'un restaurant (et ça change tout même si on n'est pas dupe). Voici une sélection pour vous donner une idée:
- Terrine froide de pollenta à pois et son quatuor de fines herbes
- Barquettes d'aubergines au millet et aux deux olives
- Verrines d'aubergines blanches et avocat et coulis de poivron rouge
- Fleurs de courgettes farcies aux deux flocons
- Je me suis également inscrite à un stage chez Body to Soul, une association qui propose des cours de cuisine slow food, naturelle et saine. Ca faisait longtemps que je voulais tenter ces cours, mais certains thèmes étaient définitivement trop exotiques pour moi. Celui de jeudi prochain, sur les pâtés végétaux me semble en revanche particulièrement intéressant. J'aime beaucoup avoir l'impression que ce que je mange est gras alors qu'il ne contient pas un atome de graisse, ou en tout cas, que ce soit sain, pratique et nourrissant, et les pâtés végétaux semblent très prometteurs.
- Un autre livre qui me semble intéressant, et qui servira plutôt de fil conducteur, c'est le Répertoire des saveurs, paru tout récemment chez Marabout et ayant demandé des mois de travail et de préparation. De nombreux journalistes me l'ont réclamé et ils n'ont pas été déçus de leur attente: 500 pages de pistes pour s'ouvrir l'esprit, sortit du strict cadre culinaire dans lequel on se cantonne par habitude, paresse, et relation affective à la nourriture. Un livre plein de promesses pour redécouvrir les aliments. Pour chaque ingrédient traditionnel: oeuf, champignon, poisson fumé,... le livre propose des dizaines d'associations en donnant des exemples de plats. Il fallait y penser.
Site Internet de Body to soul: http://www.bodytosoul.eu/
Bande annonce de Questions à la une: http://www.rtbf.be/tv/actualite/detail_questions-a-la-une-pour-ou-contre-les-vaccins-serons-nous-bientot-tous-allergiques-bande-annonce?id=7856770
Le Dr Balon-Perin consulte à Bruxelles et à Lasne: http://www.lacambre-medicalcenter.com/fr/
mardi 16 octobre 2012
Ambiance Boudoir: un bijou pour l'hiver, une bonne adresse en ligne
J'ai eu l'occasion de rencontrer il y a quelques mois une jeune femme bruxelloise étonnante, tout autant que le nom de la marque de bijoux qu'elle a créée: Chouhuihui.
On a parlé d'Alexia Stoop dans les pages jeunes entrepreneurs du Métro et de la DH, de ses bijoux du Gaël au Elle Belgique, et, chaque fois, ressort ce même sentiment de passion et de bonne humeur, d'élégance et de délicatesse, presque d'un autre temps, et à la fois terriblement contemporain.
Elle appelle ses bijoux de la Haute Fantaisie, "Haute", parce qu'elle veut que ses pièces soient uniques ou en série très limitée, avec des finitions parfaites, "Fantaisie" parce qu'elle utilise des pierres semi-précieuses et quelquefois des matière de récup' qu'elle met en lumière au gré de son inspiration.
Et le plus intéressant dans tout cela, c'est que son éthique à elle, c'est le bijou accessible à tous. Ses prix ne sont donc pas excessifs, et elle en garde le contrôle en ne vendant presque qu'exclusivement sur Internet.
Sa collection d'hiver 2012-2013 fait tout à fait boudoir, et avec le froid qui nous tombe déjà dessus, ça donne terriblement envie de se fondre dans cette volupté du confort et du textile, du style et du raffinement.
Jetez un oeil sur son site et dites-moi ce que vous en pensez! http://www.chouhuihui.com/
On a parlé d'Alexia Stoop dans les pages jeunes entrepreneurs du Métro et de la DH, de ses bijoux du Gaël au Elle Belgique, et, chaque fois, ressort ce même sentiment de passion et de bonne humeur, d'élégance et de délicatesse, presque d'un autre temps, et à la fois terriblement contemporain.
Elle appelle ses bijoux de la Haute Fantaisie, "Haute", parce qu'elle veut que ses pièces soient uniques ou en série très limitée, avec des finitions parfaites, "Fantaisie" parce qu'elle utilise des pierres semi-précieuses et quelquefois des matière de récup' qu'elle met en lumière au gré de son inspiration.
Et le plus intéressant dans tout cela, c'est que son éthique à elle, c'est le bijou accessible à tous. Ses prix ne sont donc pas excessifs, et elle en garde le contrôle en ne vendant presque qu'exclusivement sur Internet.
Sa collection d'hiver 2012-2013 fait tout à fait boudoir, et avec le froid qui nous tombe déjà dessus, ça donne terriblement envie de se fondre dans cette volupté du confort et du textile, du style et du raffinement.
Jetez un oeil sur son site et dites-moi ce que vous en pensez! http://www.chouhuihui.com/
vendredi 12 octobre 2012
Sexualité: un tabou dans les médias?
Je m'occupe actuellement du nouveau livre de Georges Lebouc: le dictionnaire érotique de l'argot paru chez Avant-Propos. L'auteur est fort réputé pour les nombreux opus à son actif, du dictionnaire des noms propres devenus communs en passant par ses multiples livres sur Bruxelles et le bruxellois. Quelqu'un de respectable en somme, et de respecté, pour son érudition autant que pour la rigueur dont il fait preuve dans l'écriture et le choix de ses titres.
Une attachée de presse aime travailler pour ce genre de livre parce que, normalement, c'est plus facile que d'autres, l'auteur étant déjà connu des médias, et le sujet se montrant à la fois amusant, intéressant et original. En plus, il est d'usage de penser qu'un peu de sexe fait vendre, comme on le voit pour le livre à paraître tout bientôt chez Lattès et qui fait le buzz: Cinquante nuances de Grey.
Or, quelle ne fut pas notre surprise, à ma collègue et moi, lorsque nous avons essuyé des refus gênés de la part d'une proportion exceptionnelle de journalistes! Voici un exemple d'email reçu de la part d'un journaliste d'un grand quotidien:
***
Ce qui est étonnant, c'est que j'ai eu les mêmes problèmes pour la promotion du livre de Catherine Solano et Pascal de Sutter sur l'érection (dont j'ai parlé dans un précédent poste - http://attacheedepresse.blogspot.be/2012/10/le-livre-le-plus-vole-du-monde.html)
Un livre sérieux, qui me semble tout à fait avoir sa place dans les pages santé d'un magazine, d'autant plus qu'il s'agit d'un sujet qui concerne beaucoup de personnes mais que trop peu osent en parler et consulter.
Pourtant ce livre a fait l'objet du même type de censure (on l'a peut-être volé mais ce n'est pas pour autant qu'on en a fait un article!). En témoigne cet email, reçu d'une journaliste d'un hebdomadaire connu:
Un débat qui prête à réfléchir sur la liberté réelle de la presse mais aussi, puisque, soyons sérieux, celle-ci est surtout dépendante de ses lecteurs (plus de lecteurs, plus de pub), sur la nouvelle perception de la sexualité dans un monde qui abonde en permanence d'images l'évoquant.
Serions-nous devenus prudes et aurions-nous reconstruit des murs autour de ces sujets?
Personnellement je ne suis pas pour l'hypersexualité qui désacralise l'acte et la magie d'un corps qui n'est jamais aussi beau que lorsqu'il est l'objet du désir (loin de certaines chaires tristes qu'on nous impose parfois...), mais je prône l'importance de la liberté d'expression et de penser.
Or, lorsqu'on rend le sexe tabou, c'est aussi son propre esprit que l'on bride, ce qui n'a rien de sain, et peut avoir des conséquences dramatiques lorsqu'on pense par exemple à l'aide que le livre de Solano et De Sutter pourrait avoir sur des hommes qui ont un problème parfois relatif à un ennui de santé plus grave et pourtant n'osent pas consulter.
Ca me rappelle un cours magistral que j'ai suivi en dernière année d'anthropologie à l'université: Culture matérielle et pratiques techniques d'Olivier Gosselain. La "pratique technique" qu'il a choisi de traiter pendant de nombreuses heures n'était autre que la masturbation! Et plus précisément, la façon dont on a rendu cette pratique, initialement naturelle, taboue au fil des siècles, pour des raisons économiques (vendre des produits pour empêcher la pratique masturbatoire), puis récupérée à des fins politiques (l'Eglise face au protestantisme voulait remettre de l'ordre).
Jusqu'à ce que les Hommes intègrent ces préjugés au point que l'ont a retrouvé dans des dictionnaires extrêmement sérieux et à prétention scientifique du XIXe siècle, noir sur blanc, que la masturbation est une pratique extrêmement dangereuse et qu'elle pourrait entraîner tout un tas de maladies abominables et même conduire jusqu'à la mort (si, si!).
Un petit rappel donc de l'origine hautement culturelle de certains tabous, de la construction insidieuse dont ils ont fait l'objet de génération en génération pour se graver dans l'inconscient collectif jusqu'à être naturalisé ici.
Il est évident que le processus de civilisation cher à Norbert Elias est important pour le vivre ensemble, mais il ne doit pas être intégré sans réflexion, de façon bornée, car il en deviendrait dogmatique, ce qui serait contraire à la liberté de penser...mais aussi participerait à cette grande contradiction de notre société occidentale contemporaine: le corps est partout et pourtant on privilégie à ce point la raison qu'on a de moins en moins conscience de lui!
Un sujet à débat je vous disais...
Source de la photo: http://www.oobject.com/10-anti-masturbation-devices/anti-masturbation-clamp-belt/6048/
Une attachée de presse aime travailler pour ce genre de livre parce que, normalement, c'est plus facile que d'autres, l'auteur étant déjà connu des médias, et le sujet se montrant à la fois amusant, intéressant et original. En plus, il est d'usage de penser qu'un peu de sexe fait vendre, comme on le voit pour le livre à paraître tout bientôt chez Lattès et qui fait le buzz: Cinquante nuances de Grey.
Or, quelle ne fut pas notre surprise, à ma collègue et moi, lorsque nous avons essuyé des refus gênés de la part d'une proportion exceptionnelle de journalistes! Voici un exemple d'email reçu de la part d'un journaliste d'un grand quotidien:
Hello (...)
j’ai bien été censuré. Mon article est écrit, mais (...). Ma direction trouve que l’on risque de choquer nos lecteurs. Tout le monde n’est pas aussi ouvert que nous. Je cherche un support sur lequel publier mon article
***
Un livre sérieux, qui me semble tout à fait avoir sa place dans les pages santé d'un magazine, d'autant plus qu'il s'agit d'un sujet qui concerne beaucoup de personnes mais que trop peu osent en parler et consulter.
Pourtant ce livre a fait l'objet du même type de censure (on l'a peut-être volé mais ce n'est pas pour autant qu'on en a fait un article!). En témoigne cet email, reçu d'une journaliste d'un hebdomadaire connu:
Bonsoir (...)
Je suis un peu désolée, je pensais que cela pourrait passer auprès du *** mais…c’est un peu trop hard ! (...)
J’espère que vous comprendrez et que cela ne vous posera pas trop de problèmes pour annuler ce rendez vous (...) Je ne pensais pas que ce serait un problème,(...) mais là, (...)….c’est encore trop tabou, malheureusement ;-))) Vraiment désolée,
Cordialement,
***
Un débat qui prête à réfléchir sur la liberté réelle de la presse mais aussi, puisque, soyons sérieux, celle-ci est surtout dépendante de ses lecteurs (plus de lecteurs, plus de pub), sur la nouvelle perception de la sexualité dans un monde qui abonde en permanence d'images l'évoquant.
Serions-nous devenus prudes et aurions-nous reconstruit des murs autour de ces sujets?
Personnellement je ne suis pas pour l'hypersexualité qui désacralise l'acte et la magie d'un corps qui n'est jamais aussi beau que lorsqu'il est l'objet du désir (loin de certaines chaires tristes qu'on nous impose parfois...), mais je prône l'importance de la liberté d'expression et de penser.
Or, lorsqu'on rend le sexe tabou, c'est aussi son propre esprit que l'on bride, ce qui n'a rien de sain, et peut avoir des conséquences dramatiques lorsqu'on pense par exemple à l'aide que le livre de Solano et De Sutter pourrait avoir sur des hommes qui ont un problème parfois relatif à un ennui de santé plus grave et pourtant n'osent pas consulter.
Ca me rappelle un cours magistral que j'ai suivi en dernière année d'anthropologie à l'université: Culture matérielle et pratiques techniques d'Olivier Gosselain. La "pratique technique" qu'il a choisi de traiter pendant de nombreuses heures n'était autre que la masturbation! Et plus précisément, la façon dont on a rendu cette pratique, initialement naturelle, taboue au fil des siècles, pour des raisons économiques (vendre des produits pour empêcher la pratique masturbatoire), puis récupérée à des fins politiques (l'Eglise face au protestantisme voulait remettre de l'ordre).
Jusqu'à ce que les Hommes intègrent ces préjugés au point que l'ont a retrouvé dans des dictionnaires extrêmement sérieux et à prétention scientifique du XIXe siècle, noir sur blanc, que la masturbation est une pratique extrêmement dangereuse et qu'elle pourrait entraîner tout un tas de maladies abominables et même conduire jusqu'à la mort (si, si!).
Un petit rappel donc de l'origine hautement culturelle de certains tabous, de la construction insidieuse dont ils ont fait l'objet de génération en génération pour se graver dans l'inconscient collectif jusqu'à être naturalisé ici.
Il est évident que le processus de civilisation cher à Norbert Elias est important pour le vivre ensemble, mais il ne doit pas être intégré sans réflexion, de façon bornée, car il en deviendrait dogmatique, ce qui serait contraire à la liberté de penser...mais aussi participerait à cette grande contradiction de notre société occidentale contemporaine: le corps est partout et pourtant on privilégie à ce point la raison qu'on a de moins en moins conscience de lui!
Un sujet à débat je vous disais...
Source de la photo: http://www.oobject.com/10-anti-masturbation-devices/anti-masturbation-clamp-belt/6048/
dimanche 7 octobre 2012
Ces putes qui amusent tant...
L'autre jour un ami m'a dit en rigolant que ça lui arrivait de passer dans le quartier chaud de Bruxelles pour son boulot et qu'il y croisait souvent des Français venus faire leurs emplettes chez nous. Ca le faisait rigoler. Et c'est vrai que ça a un côté marrant.
Il y a quelques semaines, dans Moustique, ils ont parlé sur un ton désinvolte du projet d'interdire la prostitution en vitrine parce que ça dérangeait le voisinage. Tout cela semble terriblement bon enfant. Pourquoi pas l'endroit d'une prochaine ballade dominicale en famille pour changer?
Heureusement que certains films grand public prennent le contrepied en nous rappelant le gouffre qui se cache derrière ces rues animées. Autant j'ai reproché à Slumdog Millionnaire de Danny Boyle d'édulcorer la réalité des bidonvilles, en en faisant, et ça s'est avéré vrai par la suite, une attraction pour touristes, autant le film Taken de Pierre Morel, ouvre une porte sur l'horreur que représente la traite des êtres humains.
Taken 2 vient de sortir en salle le 3 octobre dernier, pas mal d'ailleurs, très américain, de la bonne action, des bons effets spéciaux et un happy family end, mais c'est surtout le 1er qui m'intéresse. Même si évidemment, pour les besoins du film, on a probablement diminué l'ampleur d'un réseau aux ramifications qui doivent donner le tournis, ce film a le bon ton de générer de l'empathie pour ses personnages et donc, peut-être, de parvenir à offrir un visage à toutes ces femmes qu'on viole au quotidien. Autant de clients en moins?
Car enfin, aujourd'hui on joue à fond le repentir face à l'esclavagisme, alors qu'il se produit encore, sous nos yeux, dans nos villes.
Le cycle 1 d'une excellente BD que je recommande fortement parle également de ce sujet. Le côté "réseau" et "ennemi sans visage" est évidemment un excellent générateur de suspense, le dessin est en cohérence avec l'histoire et je me suis attachée aux personnages comme s'ils avaient été réels.
Makabi, le double de Lloyd Singer, est un super héros des temps modernes avec un petit côté "antihéros" auquel il semble qu'on ne puisse pas couper dans les histoires contemporaines.
Mais une morale beaucoup plus nuancée que dans les films américains, qui laisse ce petit goût amer et vous habite longtemps. Précieusement dérangeant. Une piqûre de rappel des failles de notre société ultra sécuritaire.
Le tout dernier cycle des aventures de Lloyd Singer sortira prochainement aux éditions Bamboo. Cette maison, pour sa collection Grand Angle, parle souvent de sujets peu connus avec beaucoup de doigté, je vous en dirai plus prochainement. D'ici là, je me relirais bien l'intégrale de ses aventures, juste pour le plaisir de ressentir ce sentiment, même basé sur du factice, de plénitude face à la justice (toute subjective soit-elle).
Site des éditions Grand Angle: http://www.angle.fr/
Plus d'infos sur les éditions Bamboo: http://www.bamboo.fr/
Source de l'affiche du film: www.allocine.fr
Il y a quelques semaines, dans Moustique, ils ont parlé sur un ton désinvolte du projet d'interdire la prostitution en vitrine parce que ça dérangeait le voisinage. Tout cela semble terriblement bon enfant. Pourquoi pas l'endroit d'une prochaine ballade dominicale en famille pour changer?
Heureusement que certains films grand public prennent le contrepied en nous rappelant le gouffre qui se cache derrière ces rues animées. Autant j'ai reproché à Slumdog Millionnaire de Danny Boyle d'édulcorer la réalité des bidonvilles, en en faisant, et ça s'est avéré vrai par la suite, une attraction pour touristes, autant le film Taken de Pierre Morel, ouvre une porte sur l'horreur que représente la traite des êtres humains.
Taken 2 vient de sortir en salle le 3 octobre dernier, pas mal d'ailleurs, très américain, de la bonne action, des bons effets spéciaux et un happy family end, mais c'est surtout le 1er qui m'intéresse. Même si évidemment, pour les besoins du film, on a probablement diminué l'ampleur d'un réseau aux ramifications qui doivent donner le tournis, ce film a le bon ton de générer de l'empathie pour ses personnages et donc, peut-être, de parvenir à offrir un visage à toutes ces femmes qu'on viole au quotidien. Autant de clients en moins?
Car enfin, aujourd'hui on joue à fond le repentir face à l'esclavagisme, alors qu'il se produit encore, sous nos yeux, dans nos villes.
Le cycle 1 d'une excellente BD que je recommande fortement parle également de ce sujet. Le côté "réseau" et "ennemi sans visage" est évidemment un excellent générateur de suspense, le dessin est en cohérence avec l'histoire et je me suis attachée aux personnages comme s'ils avaient été réels.
Makabi, le double de Lloyd Singer, est un super héros des temps modernes avec un petit côté "antihéros" auquel il semble qu'on ne puisse pas couper dans les histoires contemporaines.
Mais une morale beaucoup plus nuancée que dans les films américains, qui laisse ce petit goût amer et vous habite longtemps. Précieusement dérangeant. Une piqûre de rappel des failles de notre société ultra sécuritaire.
Le tout dernier cycle des aventures de Lloyd Singer sortira prochainement aux éditions Bamboo. Cette maison, pour sa collection Grand Angle, parle souvent de sujets peu connus avec beaucoup de doigté, je vous en dirai plus prochainement. D'ici là, je me relirais bien l'intégrale de ses aventures, juste pour le plaisir de ressentir ce sentiment, même basé sur du factice, de plénitude face à la justice (toute subjective soit-elle).
Site des éditions Grand Angle: http://www.angle.fr/
Plus d'infos sur les éditions Bamboo: http://www.bamboo.fr/
Source de l'affiche du film: www.allocine.fr
samedi 6 octobre 2012
Weekend pourri? Parlez pour vous!
Je reçois depuis 48h des emails qui se terminent par "bon week-end pourri" ou, plus politiquement correct, "bonne fin de semaine automnale". Ca m'étonne, je n'y avais pas encore pensé, mais là évidemment ça m'a un peu plombée.
Mais n'est-ce pas finalement une question d'état d'esprit? On peut par exemple se dire:
- qu'on pourra en profiter pour rester plus longtemps dans le lit, le canapé, à s'abrutir devant la télé puisqu'on ne perd pas de "précieuses minutes de soleil"
- qu'on n'est pas obligé d'aller courir parce qu'avec ce temps-là on risque d'attraper quelque chose
- qu'on évitera de faire les courses aujourd'hui pour se soustraire aux traditionnelles files qui là, en plus, sentent le chien mouillé. Après tout, s'il n'y a plus rien dans le frigo, c'est tout ça qu'on mangera en moins
Ou carrément prendre le contrepied en étant dans le déni absolu de ce manque cruel d'été indien que nous vivons en 2012, par exemple en organisant un barbecue chez soi! Evidemment la seule différence sera que personne ne va se bousculer pour s'occuper de la viande (et que les hommes perdront l'occasion de faire une démonstration de leur virilité mince!). Mais après tout pourquoi pas, si quelqu'un le fait pour nous, en mieux, le sourire en plus ?
C'est en tout cas ce que s'est dit Rohan Hennebert, un belge complètement fan des Etats-Unis, qui a décidé d'importer de vrai barbecues Made in USA, de cuisiner à la sauce de là-bas, au son de là-bas et en toute saison (vous allez me dire dans le Sud des Etats-Unis niveau hiver ils n'ont pas à se plaindre).
Toujours est-il que j'apprécie beaucoup le concept de "l'exotisme qui vient à soi sans se déplacer".
Je suis constamment à la recherche de concepts qui peuvent créer de l'évasion sans sortir de sa ville (n'est-ce pas déplorable de ne être capable de déconnecter sans mettre des kilomètres entre son lieu de travail et soi?). Alors plutôt que d'enrichir Ryanair, j'ai quelques trucs.
Et avec Smoke House, le concept de BBQ à domicile créé par Rohan Hennebert, son groupe de blues et ses plats de fous au goût typique de là-bas, c'est quand il pleut que j'en ai le plus envie!
Je vous invite à saliver devant sa carte et à le contacter, il donne plein de conseils et mets ses recettes à disposition: http://smokehouse.be/
Mais n'est-ce pas finalement une question d'état d'esprit? On peut par exemple se dire:
- qu'on pourra en profiter pour rester plus longtemps dans le lit, le canapé, à s'abrutir devant la télé puisqu'on ne perd pas de "précieuses minutes de soleil"
- qu'on n'est pas obligé d'aller courir parce qu'avec ce temps-là on risque d'attraper quelque chose
- qu'on évitera de faire les courses aujourd'hui pour se soustraire aux traditionnelles files qui là, en plus, sentent le chien mouillé. Après tout, s'il n'y a plus rien dans le frigo, c'est tout ça qu'on mangera en moins
Ou carrément prendre le contrepied en étant dans le déni absolu de ce manque cruel d'été indien que nous vivons en 2012, par exemple en organisant un barbecue chez soi! Evidemment la seule différence sera que personne ne va se bousculer pour s'occuper de la viande (et que les hommes perdront l'occasion de faire une démonstration de leur virilité mince!). Mais après tout pourquoi pas, si quelqu'un le fait pour nous, en mieux, le sourire en plus ?
C'est en tout cas ce que s'est dit Rohan Hennebert, un belge complètement fan des Etats-Unis, qui a décidé d'importer de vrai barbecues Made in USA, de cuisiner à la sauce de là-bas, au son de là-bas et en toute saison (vous allez me dire dans le Sud des Etats-Unis niveau hiver ils n'ont pas à se plaindre).
Toujours est-il que j'apprécie beaucoup le concept de "l'exotisme qui vient à soi sans se déplacer".
Je suis constamment à la recherche de concepts qui peuvent créer de l'évasion sans sortir de sa ville (n'est-ce pas déplorable de ne être capable de déconnecter sans mettre des kilomètres entre son lieu de travail et soi?). Alors plutôt que d'enrichir Ryanair, j'ai quelques trucs.
Et avec Smoke House, le concept de BBQ à domicile créé par Rohan Hennebert, son groupe de blues et ses plats de fous au goût typique de là-bas, c'est quand il pleut que j'en ai le plus envie!
Je vous invite à saliver devant sa carte et à le contacter, il donne plein de conseils et mets ses recettes à disposition: http://smokehouse.be/
jeudi 4 octobre 2012
Le livre le plus volé du monde
Enfin...de mon monde. Demain je reçois le médecin-sexologue Catherine Solano qui vient de Paris pour une journée presse. Elle travaille avec Pascal De Sutter, psychologue-sexologue sur "la mécanique sexuelle des hommes".
C'est pour venir présenter le deuxième tome qui porte sur l'érection qu'elle fait le déplacement. Et au regard de l'intérêt, même (surtout) inavoué, que ce livre a suscité, j'en déduis que le sujet mérite vraiment d'être abordé: j'ai dû le renvoyer une deuxième fois dans presque toutes les rédactions!
Vous savez comment c'est: les journalistes reçoivent des dizaines de livres chaque semaine, qui les engloutissent en formant des murs autour de leur bureaux. Il n'est donc pas difficile de subtiliser en douce l'un d'entre eux à son/sa collègue pour voir ce qu'on dit d'un problème qui semble toucher beaucoup d'hommes, et qui pourtant reste ridiculement tabou.
Car finalement on peut utilement se demander ce qu'ont gagné les hommes dans notre combat pour l'égalité? Leur nouvelle place fait somme toute l'objet de peu d'intérêt alors qu'elle me semble être un élément essentiel pour trouver un nouvel équilibre entre les genres.
Les femmes deviennent carnassières, elles assument leur sexualité, sont indépendantes, et veulent un homme en parfait état de marche, surtout si ce n'est pas pour durer. Tant mieux d'une certaine manière. Heureusement, toutes les femmes ne sont bien évidemment pas aussi extrêmes, mais laquelle n'a-t-elle jamais ressenti ne fut-ce qu'un pointe de culpabilité et de perte d'estime de soi en s'apercevant que son charme ne semblait pas opérer puisque "ça ne se passe pas", ou pas comme prévu. La mécanique s'enraye et chacun s'enferme dans sa bulle silencieuse, désappointée et gênante.
En tout cas les hommes semblent souvent y comprendre qu'ils doivent "être à la hauteur", c'est-à-dire celle des films d'action et des romans de gare, qui laissent entendre que la chose pourrait se produire "toute la nuit". La belle affaire. Les femmes ne voudraient pas de ces amants-là, ou alors juste pour le raconter à leurs copines en s'appropriant les honneurs d'avoir été celle qui a pu le faire durer si longtemps! Et le garder dans une petite boîte à rouvrir le soir de Noël ou au mariage des autres, pour se rappeler "qu'on a fait, un jour, des choses folles, whou"!
En tout cas c'est sous cet angle que "la mécanique sexuelle des hommes" aborde l'érection dans sa première partie: clair, déculpabilisant, il désacralise l'érection pour la remettre à sa juste place comme étant quelque chose de mécanique, justement, mais aussi de magique. L'une des choses les plus jolies que ma mère m'ait dite lors de la traditionnelle litanie à laquelle j'ai droit à chacun de mes anniversaires lorsqu'elle évoque systématiquement son accouchement, avec les mêmes mots, chaque année, invariablement, c'est que donner la vie reste un miracle, une chose incroyable et merveilleuse (avec toutes les contradictions que suppose ce synonyme de "surnaturel"). Qu'on a souvent tendance à oublier puisque des milliards de gens le font.
La deuxième partie du livre aborde les thérapies qui existent actuellement en fonction des "pathologies", puisqu'un problème n'est pas l'autre, une chose qu'il est également utile de rappeler.
Un livre à mettre entre les mains des hommes et à laisser traîner du côté du lit des femmes, histoire de lancer le débat, qui reste ouvert sur cette page également, cela va sans dire. A bientôt!
Lien vers le site de Catherine Solano: http://www.pannes-sexuelles.com/
C'est pour venir présenter le deuxième tome qui porte sur l'érection qu'elle fait le déplacement. Et au regard de l'intérêt, même (surtout) inavoué, que ce livre a suscité, j'en déduis que le sujet mérite vraiment d'être abordé: j'ai dû le renvoyer une deuxième fois dans presque toutes les rédactions!
Vous savez comment c'est: les journalistes reçoivent des dizaines de livres chaque semaine, qui les engloutissent en formant des murs autour de leur bureaux. Il n'est donc pas difficile de subtiliser en douce l'un d'entre eux à son/sa collègue pour voir ce qu'on dit d'un problème qui semble toucher beaucoup d'hommes, et qui pourtant reste ridiculement tabou.
Car finalement on peut utilement se demander ce qu'ont gagné les hommes dans notre combat pour l'égalité? Leur nouvelle place fait somme toute l'objet de peu d'intérêt alors qu'elle me semble être un élément essentiel pour trouver un nouvel équilibre entre les genres.
Les femmes deviennent carnassières, elles assument leur sexualité, sont indépendantes, et veulent un homme en parfait état de marche, surtout si ce n'est pas pour durer. Tant mieux d'une certaine manière. Heureusement, toutes les femmes ne sont bien évidemment pas aussi extrêmes, mais laquelle n'a-t-elle jamais ressenti ne fut-ce qu'un pointe de culpabilité et de perte d'estime de soi en s'apercevant que son charme ne semblait pas opérer puisque "ça ne se passe pas", ou pas comme prévu. La mécanique s'enraye et chacun s'enferme dans sa bulle silencieuse, désappointée et gênante.
En tout cas les hommes semblent souvent y comprendre qu'ils doivent "être à la hauteur", c'est-à-dire celle des films d'action et des romans de gare, qui laissent entendre que la chose pourrait se produire "toute la nuit". La belle affaire. Les femmes ne voudraient pas de ces amants-là, ou alors juste pour le raconter à leurs copines en s'appropriant les honneurs d'avoir été celle qui a pu le faire durer si longtemps! Et le garder dans une petite boîte à rouvrir le soir de Noël ou au mariage des autres, pour se rappeler "qu'on a fait, un jour, des choses folles, whou"!
En tout cas c'est sous cet angle que "la mécanique sexuelle des hommes" aborde l'érection dans sa première partie: clair, déculpabilisant, il désacralise l'érection pour la remettre à sa juste place comme étant quelque chose de mécanique, justement, mais aussi de magique. L'une des choses les plus jolies que ma mère m'ait dite lors de la traditionnelle litanie à laquelle j'ai droit à chacun de mes anniversaires lorsqu'elle évoque systématiquement son accouchement, avec les mêmes mots, chaque année, invariablement, c'est que donner la vie reste un miracle, une chose incroyable et merveilleuse (avec toutes les contradictions que suppose ce synonyme de "surnaturel"). Qu'on a souvent tendance à oublier puisque des milliards de gens le font.
La deuxième partie du livre aborde les thérapies qui existent actuellement en fonction des "pathologies", puisqu'un problème n'est pas l'autre, une chose qu'il est également utile de rappeler.
Un livre à mettre entre les mains des hommes et à laisser traîner du côté du lit des femmes, histoire de lancer le débat, qui reste ouvert sur cette page également, cela va sans dire. A bientôt!
Lien vers le site de Catherine Solano: http://www.pannes-sexuelles.com/
mardi 2 octobre 2012
Comme à la boulangerie...l'odeur en plus!
Bonjour,
Pour une fois je ne vous parle pas culture mais nourriture! J'ai testé le tout nouveau coffret Marabout "Friands et feuilletés". Il contient un livre de recettes et une roulette qui permet de faire des croisillons en un seul geste dans la pâte feuilletée. Le genre d'objet que j'adore, qui permet de faire un maximum d'effet en un tournemain!
J'ai testé une recette sucrée et une autre salée. La première, c'était tout simplement des carrés confiture. Vous seriez étonnés de voir à quel point les gens adorent finalement ces bons vieux desserts de leur enfance! Mes invités n'étaient pas en reste! Bon évidemment, je n'y ai pas mis n'importe quelle confiture: j'ai opté pour un pot acheté récemment à Porto, mélange de potiron, de cannelle et de vanille, un goût terriblement subtil et parfumé!
La confiture à un peu coulé sur la pâte feuilletée, la rendant caramélisée et fondante...un régal!
Pour la recette salée, j'ai choisi d'essayer le camembert feuilleté. A nouveau une recette simplissime: il suffit de découper le camembert en deux, d'y ajouter ce qu'on veut (sel, poivre, chili ou des truffes-délicieux!!!), de le réassembler, de le poser sur la pâte feuilletée et de découper à l'aide du rouleau le reste de pâte en croisillons que l'on pose comme un couvercle sur le fromage. Le résultat a jeté des étoiles dans les yeux de mes amis ce soir-là. Je l'ai servi avec une salade verte. Ils ont regretté que je n'ai prévu qu'un seul camembert pour quatre...
Vous avez d'autres combinaisons à suggérer? N'hésitez pas à les partager!
A bientôt! ;)
Pour une fois je ne vous parle pas culture mais nourriture! J'ai testé le tout nouveau coffret Marabout "Friands et feuilletés". Il contient un livre de recettes et une roulette qui permet de faire des croisillons en un seul geste dans la pâte feuilletée. Le genre d'objet que j'adore, qui permet de faire un maximum d'effet en un tournemain!
J'ai testé une recette sucrée et une autre salée. La première, c'était tout simplement des carrés confiture. Vous seriez étonnés de voir à quel point les gens adorent finalement ces bons vieux desserts de leur enfance! Mes invités n'étaient pas en reste! Bon évidemment, je n'y ai pas mis n'importe quelle confiture: j'ai opté pour un pot acheté récemment à Porto, mélange de potiron, de cannelle et de vanille, un goût terriblement subtil et parfumé!
La confiture à un peu coulé sur la pâte feuilletée, la rendant caramélisée et fondante...un régal!
Pour la recette salée, j'ai choisi d'essayer le camembert feuilleté. A nouveau une recette simplissime: il suffit de découper le camembert en deux, d'y ajouter ce qu'on veut (sel, poivre, chili ou des truffes-délicieux!!!), de le réassembler, de le poser sur la pâte feuilletée et de découper à l'aide du rouleau le reste de pâte en croisillons que l'on pose comme un couvercle sur le fromage. Le résultat a jeté des étoiles dans les yeux de mes amis ce soir-là. Je l'ai servi avec une salade verte. Ils ont regretté que je n'ai prévu qu'un seul camembert pour quatre...
Vous avez d'autres combinaisons à suggérer? N'hésitez pas à les partager!
A bientôt! ;)
lundi 1 octobre 2012
Les dialectes ont-ils un intérêt?
Bonjour,
Je m'occupe actuellement d'un livre qui vient de paraître à l'Ecole des Loisirs chez Pastel: "Vleck", de Pascal Lemaître.
Ce n'est pas un livre comme les autres. Au-delà du fait qu'il aborde un thème effrayant de façon curieuse et humoristique (l'enfer), cet ouvrage comporte une originalité intéressante à plus d'un titre: il existe en deux versions linguistiques, en français et...en bruxellois!
Une piqûre de rappel de notre réalité beaucoup plus nuancée que la caricature français-flamand habituelle. Mais aussi de la dramatique méconnaissance des Belges de leur culture profonde. Car notre jeune pays ne s'est pas construit sur un territoire vide sans habitants, rappelons-le!
De fait, autant le livre en français est compréhensible pour un belge francophone (même si l'usage de mots bruxellois courants a incité l'auteur a se fendre d'un lexique à la fin de l'histoire). Autant l'album en bruxellois est tout à fait incompréhensible pour la plupart d'entre nous, moi y compris. Sa lecture m'a donc renvoyé à mes propres (et honteuses) limites: étant anthropologue, je connais mieux certains pays que ma propre ville. Les choses ont toujours plus de saveur quand elles proviennent d'un "ailleurs" bien relatif dirait-on.
Mais surtout, je me demande, au-delà de l'intérêt bien compris du livre, quelles seront les réactions des consommateurs? Ne nous voilons pas la face, les dialectes ont cette<qa connotation vulgaire et inutile en contradiction totale avec le monde rapide, efficace et uniformisé dans lequel nous vivons. Vous l'aurez compris, je considère pour ma part qu'il s'agit d'une richesse à préserver. Comme je l'ai évoqué dans un précédent billet, chaque langue, ou dialecte (ça dépend du point de vue politique mais ça reste un système d'expression verbal finalement) porte en elle une structure propre qui permet de voir le monde sous un angle nouveau. Et donc d'enrichir la pensée.
Ce sujet en tout cas mérite qu'on s'y attarde, surtout lorsqu'on sait que certains systèmes scolaires étrangers sont pensés pour acculturer des ethnies locales afin que les jeunes générations perdent leur dialecte d'origine et qu'il disparaisse avec elles. Ou, plus proche de nous, lorsqu'on entend certains belges claironner que l'unification linguistique forcée à la française fut une chose excellente (et donc reproductible à notre époque) et que le fait d'avoir voulu préserver une langue socialement peu valorisée était une absurdité.
C'est le thème qui sera traité par Françoise Ost, philosophe belge, vice-recteur des facultés Saint-Louis à Bruxelles, lors de son cycle de conférences aux www.mardisdelaphilo.be, qui débutera demain matin au théâtre du Vaudeville. L'une des questions qu'il compte aborder et qui me semble la plus intéressante est:
Et si l’impossibilité de dire le tout, véritablement et définitivement, était la marque même de la parole et le moteur du discours ?
A méditer donc... Et à débattre avec lui, j'attends vos impressions!
Plus d'infos: http://www.lesmardisdelaphilo.be/index.php?page=105&ido=3
Interview radio de Pascal Lemaître: http://www. demandezleprogramme.be/Vleck- de-Pascal-Lemaitre-le-diable? rtr=y
Je m'occupe actuellement d'un livre qui vient de paraître à l'Ecole des Loisirs chez Pastel: "Vleck", de Pascal Lemaître.
Ce n'est pas un livre comme les autres. Au-delà du fait qu'il aborde un thème effrayant de façon curieuse et humoristique (l'enfer), cet ouvrage comporte une originalité intéressante à plus d'un titre: il existe en deux versions linguistiques, en français et...en bruxellois!
Une piqûre de rappel de notre réalité beaucoup plus nuancée que la caricature français-flamand habituelle. Mais aussi de la dramatique méconnaissance des Belges de leur culture profonde. Car notre jeune pays ne s'est pas construit sur un territoire vide sans habitants, rappelons-le!
De fait, autant le livre en français est compréhensible pour un belge francophone (même si l'usage de mots bruxellois courants a incité l'auteur a se fendre d'un lexique à la fin de l'histoire). Autant l'album en bruxellois est tout à fait incompréhensible pour la plupart d'entre nous, moi y compris. Sa lecture m'a donc renvoyé à mes propres (et honteuses) limites: étant anthropologue, je connais mieux certains pays que ma propre ville. Les choses ont toujours plus de saveur quand elles proviennent d'un "ailleurs" bien relatif dirait-on.
Mais surtout, je me demande, au-delà de l'intérêt bien compris du livre, quelles seront les réactions des consommateurs? Ne nous voilons pas la face, les dialectes ont cette<qa connotation vulgaire et inutile en contradiction totale avec le monde rapide, efficace et uniformisé dans lequel nous vivons. Vous l'aurez compris, je considère pour ma part qu'il s'agit d'une richesse à préserver. Comme je l'ai évoqué dans un précédent billet, chaque langue, ou dialecte (ça dépend du point de vue politique mais ça reste un système d'expression verbal finalement) porte en elle une structure propre qui permet de voir le monde sous un angle nouveau. Et donc d'enrichir la pensée.
Ce sujet en tout cas mérite qu'on s'y attarde, surtout lorsqu'on sait que certains systèmes scolaires étrangers sont pensés pour acculturer des ethnies locales afin que les jeunes générations perdent leur dialecte d'origine et qu'il disparaisse avec elles. Ou, plus proche de nous, lorsqu'on entend certains belges claironner que l'unification linguistique forcée à la française fut une chose excellente (et donc reproductible à notre époque) et que le fait d'avoir voulu préserver une langue socialement peu valorisée était une absurdité.
C'est le thème qui sera traité par Françoise Ost, philosophe belge, vice-recteur des facultés Saint-Louis à Bruxelles, lors de son cycle de conférences aux www.mardisdelaphilo.be, qui débutera demain matin au théâtre du Vaudeville. L'une des questions qu'il compte aborder et qui me semble la plus intéressante est:
Et si l’impossibilité de dire le tout, véritablement et définitivement, était la marque même de la parole et le moteur du discours ?
A méditer donc... Et à débattre avec lui, j'attends vos impressions!
Plus d'infos: http://www.lesmardisdelaphilo.be/index.php?page=105&ido=3
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